Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 11:52

SAINTE VERONIQUE

 

 

Existence de sainte Véronique. — Sa condition. — Son voile.

 

 

Ses voyages à Rome et dans les Gaules.

 

 

Sa mort et sa sépulture : tels sont les intéressants sujets de cette biographie.

 I Existence de sainte Véronique. — Il y a deux grandes sources de vérité : la Tradition et l'Écriture. Quand elle est ancienne, constante, universelle et surtout romaine, je veux dire reçu par Rome, la mère et la maîtresse infaillible des églises, la Tradition est une source de vérité, Ses enseignements sont aussi certains que ceux de l'Ecriture. De là vient que saint Paul n'hésitait pas à écrire aux Thessaloniciens : «Gardez les traditions que vous avez reçues soit de vive voix, soit par notre lettre »  

 

II La tradition par laquelle nous connaissons l'existence de sainte Véronique réunit dans son ensemble les conditions indiquées plus haut. Elle est d'autant plus sûre qu'elle se rattache à un fait matériel et toujours subsistant : c'est le voile religieusement conservé à Rome depuis l'origine du Christianisme. Commençons par faire justice des négations des critiques modernes, d'autant plus affirmatifs qu'ils sont moins instruits. L'école des Lannoy et des Baillet a prétendu que sainte Véronique était un personnage imaginaire.

 

III «Le nom de Véronique, disent-ils, est composé de deux mots vera  icon, qui signifient vraie image ; mais jamais il n'a été le nom d'une femme. » Ils veulent bien convenir que c'est la représentation de la face de Notre Seigneur, empreinte sur un linge ou mouchoir, que l'on garde à Saint-pierre de Rome. Quelle est l'origine de ce linge, quand, par qui, comment fut-il apporté à Rome ? « Ils n'en savent rien. Ils disent seulement que quelques-uns se sont persuadé, mais sans aucune preuve, que c'est le mouchoir avec lequel une sainte femme de Jérusalem essuya le visage du Sauveur, lorsqu'il allait au Calvaire chargé de sa croix. Cette opinion populaire a pu venir de ce que les peintres ont souvent représenté la Véronique, ou la vraie image, soutenue par les mains d'un ange, et d'autres par les mains d'une femme. »  

 

C'est ainsi qu'ils écrivent l'histoire. Mais l'histoire reprend aujourd'hui ses droits.

 

 IV D'abord, l'étymologie donnée au nom de Véronique, vera icon, est une monstruosité, attendu que la tète est latine et la queue grecque. L'antiquité n'a jamais connu cette manière bizarre de former des mots. Ce procédé appartient aux temps modernes, où l'invasion du grec a complètement défiguré nos langues scientifiques.

 Ensuite, nos critiques oublient que le changement des lettres V en B et en  F se rencontre très souvent dans les langues anciennes et modernes. Ainsi serfus pour servus; ci fis pour civis; Varca pour Barca; Verdinand pour Ferdinand. Pline appelle Phérénice la même personne que Maxime Valère appelle Bérénice. Il serait facile de multiplier ces exemples; mais ils suffisent pour nous autoriser à dire, avec les plus anciens titres, que le nom de la sainte et courageuse femme, dont nous nous occupons, n'est pas Véronique, mais Bérénice  

 

  V Dans la Vie de Notre Seigneur, le docteur Sepp s'exprime ainsi : «Une grande foule de peuple suivait Jésus, entre autres des femmes qui le plaignaient et le pleuraient. L'une d'elles nommée Bérénice, ou Véronique, comme le rapporte une tradition très ancienne, s'avança vers lui d'un air compatissant et lui essuya son visage, etc. » On sait qu'en Orient, au temps de Notre -Seigneur, le nom do Bérénice était connu, peut-être môme commun, parmi les femmes. Les Actes des apôtres aussi bien que l'histoire profane ne permettent pas d'en douter.

 Ainsi nous avons Bernice ou Bérénice, femme de Ptolémée Lagus, roi d'Égypte; Bérénice, femme de Ptolémée Évergète ; Bérénice, mère et soeur du vainqueur aux jeux Olympiques; Bérénice, fille d'Hérode I°t; Bérénice, qui essuya le visage de Notre Seigneur; Bérénice, fille d'Hérode Agrippa l'Ancien. (LI Voir Cor. a Lap. in Math. XXII, 31; et Act. AP. XXV, 14

 On explique sans peine que, par un changement de lettre et pour faciliter la prononciation, de Bérénice on ait fait Véronique; par égard pour l'usage, nous conserverons le nom de Véronique, dans cette biographie.

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 16:33

PROFANATION DU DIMANCHE

 

 

 

Tout le monde sait que le blasphème et le refus de sanctifier le Dimanche furent les deux grands reproches de la Salette, les deux accusations mortelles, les deux choses qui appesantissent tant le Bras de mon Fils JESUS. Là encore, disons-le en passant, la concordance du Discours public avec le Secret est flagrante, car il est dit dans ce dernier que même les personnes consacrées à Dieu ... prendront l'esprit des mauvais anges et qu'on verra l'abomination dans les lieux saints, ce qui implique nécessairement l'absolu des profanations et des reniements supposés par ces deux effroyables crimes.

 

Encore une fois, je n'ai pas entrepris d'expliquer ni seulement de montrer ces profondes et divines conformités, dessein pour l'exécution duquel je suppose qu'il faudrait plus de lumière que Dieu n'en accorde habituellement aux écrivains qui ne sont pas des écrivains ecclésiastiques. Mais voici, bien à propos, un petit livre très posthume de Paul Verlaine, Voyage en France par un Français, où se lit, contre le travail du Dimanche, une belle protestation de ce grand poète malheureux.

 

Ah! je n'ignore pas que celui-là n'est pas, lui non plus, une autorité. Tant s'en faut! On finira par savoir, dans le monde pieux, que Paul Verlaine a écrit les vers les plus beaux qui soient, à la louange de «sa Mère Marie », à la gloire de la Pénitence et du Saint Sacrement et qu'il est, en réalité, l’unique poète catholique depuis les inspirés du grand Hymnaire : mais on y mettra le temps. Un demi-siècle environ pour l'élite de nos séminaires et cent ans au moins pour un tiers des autres, à partir de la mort de François Coppée qui ne paraît pas prochaine. Tout de même, le «pauvre Lélian », vers 1880, présenta, en prose, cette idée originale et forte que la loi du travail, ordinairement regardée comme une malédiction, est, au contraire, le «dernier et seul souvenir consolant du Paradis terrestre ». En lisant cela, j'ai cru voir la Porte si bien gardée s'entr'ouvrir.

 

Ah! que c'est beau! Ainsi Dieu, tout fâché qu'il fût contre l'homme et le condamnant à tout perdre, aurait employé cette ruse adorable de le flageller avec l'Espérance, de lui infliger comme châtiment ce qui devait être son réconfort et de le lier rudement par une chaîne de Dilection! Du milieu de ses propres entraves beaucoup plus dures, il a vu cela, le lamentable Verlaine ! II a vu ou entrevu que si le paresseux accomplit cet acte effrayant de couper la dernière amarre, le travailleur pervers, qui n'est courageux que le Dimanche, parce qu'il s'agit de braver un maître invisible, renouvelle à son insu, étant une épouvantable brute — le Crime initial et reperd chaque fois, pour lui-même et pour beaucoup d'autres, le jardin de Volupté. Adam et Eve ont dû, en une manière qu'on ne sait pas, mépriser le Septième jour et travailler le Dimanche tout l'été, ou, n'aller à la Messe que pour se moquer de la religion, ou, pendant le carême, aller à la boucherie comme des chiens, car les paroles divines sont toujours certaines et identiques, en amont comme en aval de leur cours éternel.

 

La sanctification du Dimanche, c'est la sanctification du travail, et le travail, non sanctifié de cette manière, est tellement maudit que l'apparente solidité des maisons privées ou des monuments publics, à la construction desquels il fut travaillé le Dimanche, est un problème. Le Secret annonce des maux inouïs, tels qu'aucun prophète n'en annonça jamais d'aussi affreux et d'aussi universels.

La terre sera frappée de toutes sortes de plaies. Les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante. Des prodromes, d'ailleurs, se manifestent. Les feuilles publiques, prodromes elles-mêmes de la démence du monde, relatent, chaque jour, sans y rien comprendre, les plus alarmantes catastrophes : tremblements de terre ou volcans détruisant de grandes villes, des pays entiers; explosions, incendies, accidents innombrables et de toute sorte procurés par la main-forte scientifique ou industrielle, au service de la Désobéissance et de l'Orgueil. Cela pour ne rien dire des homicides continuels et de plus en plus atroces, prélude, sous nos yeux, de massacres sans pardon. Hier, un train de voyageurs sautait dans la Loire ...

 L'heure va sonner où les catastrophes se toucheront, où il n'y aura plus que des catastrophes. A chaque tour de cette roue des supplices dont le mouvement s'accélère, de graves individus recherchent aussitôt les «responsabilités», dans l'espérance, dirait-on, d'augmenter le mal, en réduisant au désespoir quelque mercenaire sans protection. Ah! misérables que nous sommes ! Elle est sur chacun de nous, la responsabilité! Le mot châtiments révolte notre orgueil. Il nous faut des causes naturelles, des explications scientifiques où Dieu n'intervienne pas ... Ce travail avait été bien fait, pourtant! Les matériaux étaient excellents et on avait eu de bons ouvriers. II n'y avait rien à redire à ces assises de pierre dure, capables de soutenir une montagne, et cette charpente de fer avec ses arbalétriers, ses boulons, ses rivets, que sais-je encore? étaient au-dessus de tout éloge...

Mais voici. Ce travail avait été fait le Dimanche, très probablement, et les ouvriers — un seul, peut-être avaient dû mettre le Nom de mon Fils au milieu. II n'a pas fallu davantage. Telle est l'explication de la Mère de Dieu. Je me suis réservé le Septième Jour.

La profanation du Dimanche renouvelle continuellement le premier péché.

C'est l'attentat à la RÉSERVE du Seigneur. Peine de mort dans les deux cas, et de mort terrible… J'ai parlé plus haut des larmes d'Eve.

La Chute n'est pas un fait accompli autrefois et dont nous subissons les conséquences. Nous tombons toujours, et voilà pourquoi Eve pleure. Ses larmes nous accompagnent dans le gouffre.

 

Léon BLOY – Celle qui souffre. (Notre Dame de la Salette.)

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 18:04

PRIERE COMPOSEE PAR SAINT THOMAS D’AQUIN

 

 

            Créateur ineffable, qui des trésors de votre sagesse, avez choisi les trois hiérarchies des anges et les avez placées dans un ordre admirable au dessus du ciel empyrée ; vous qui avez disposé avec tant d’art les parties de l’univers, vous, dis-je, qu’on appelle à bon droit, source de lumière et de sagesse et principe suprême, daignez répandre sur les ténèbres de mon intelligence un rayon de votre clarté, chassant de moi la double obscurité dans laquelle je suis né, celle du péché et celle de l’ignorance.

 

 

            Vous qui rendez diserte la langue des enfants, formez ma langue et versez sur mes lèvres la grâce de la bénédiction. Donnez-moi la pénétration pour comprendre, la capacité pour retenir, la méthode et la facilité pour enseigner, la sagacité pour interpréter et une grâce abondante pour prêcher. Disposez le commencement, dirigez le progrès, couronnez la fin : vous qui êtes vraiment Dieu et homme, qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

 

VENI SANCTE SPIRITUS

 

 

Venez, Esprit-Saint, et envoyez-nous du ciel un rayon de votre lumière.

 

Venez, Père des Pauvres; venez, distributeur des dons; venez lumière des coeurs.

 

Consolateur plein de bonté, hôte suave de l'âme, rafraichissement délicieux.

 

Repos dans le travail, abri dans les ardeurs, consolation dans les larmes.

 

O bienheureuse lumière, remplissez jusqu'au plus intime les coeurs de vos fidèles.

 

Sans votre divin secours, il n'est rien en l'homme, rien de bon.

 

Lavez ce qui est souillé; arrosez ce qui est aride; guérissez ce qui est blessé.

 

Assouplissez ce qui est raide; échauffez ce qui est froid, redressez ce qui dévie.

 

Donnez à vos fidèles qui se confient en vous, les sept dons sacrés.

 

Donnez leur le mérite de la vertu; donnez-leur le salut,

 

Donnez-leur les joies éternelles. Ainsi soit-il. Alleluia.

 

 

VENI CREATOR SPIRITUS

 

 

Venez, Esprit Créateur, visitez les âmes de vos fidèles, et remplissez de la grâce d'en haut les coeurs que vous avez créés.

 

Vous êtes appelé Consolateur, don du Dieu Très-Haut, source vive, feu, charité, et onction spirituelle.

 

Vous, l'Esprit aux sept dons, le doigt de la main du Père, solennellement promis par lui, vous rendez le langage éloquent.

 

Eclairez nos esprits de votre lumière; versez votre amour dans nos coeurs; soutenez sans cesse par votre vertu la faiblesse de notre chair.

 

Repoussez loin de nous l'ennemi; hâtez-vous de nous donner la paix; guidez-nous et, sous votre conduite, nous éviterons tout mal.

 

Que par vous, nous connaissions et le Père et le Fils, et donnez-nous de croire en vous Esprit, qui procédez de l'un et de l'autre.

 

Gloire soit à Dieu le Père, et au Fils ressuscité des morts ainsi qu'au Consolateur, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

 

Saint et divin Esprit, je crois que vous êtes véritablement Dieu, et que vous êtes un seul Dieu avec le Père et le Fils.

 

PRIONS : O Dieu, qui avez instruit les coeurs des fidèles par l'illumination du Saint-Esprit, donnez-nous, dans le même Esprit, de goûter ce qui est bien et de jouir sans cesse de sa consolation. O Dieu, qui ne permettez pas l'excès d'afflictions à ceux qui espèrent en vous, mais écoutez favorablement leurs prières; nous vous rendons grâces d'avoir exaucé les demandes et les désirs de ceux qui vous suppliaient avec piété, afin d'être, pour toujours, fortifiés contre toutes les adversités. Par Jésus-Christ Notre Seigneur ainsi soit-il.

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 18:01

LITANIES DU SAINT-ESPRIT

 

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit du Père et du Fils, Amour éternel de l’Un et de l’Autre, sanctifiez-nous.

Esprit-Saint, qui procédez du Père et du Fils, venez en nous.

Esprit-Saint, qui êtes égal au Père et au Fils, venez en nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous

Esprit-Saint venu sur Vous, ô Marie, à l’Annonciation, venez en nous.

Esprit-Saint descendu sur Elisabeth, venez en nous.

Esprit-Saint descendu sur Vous, ô Marie, à la Pentecôte, venez en nous.

Esprit-Saint descendu sur les apôtres à la Pentecôte, venez en nous.

Esprit-Saint, Promesse du Père le plus tendre et le plus généreux, venez en nous.

Esprit-Saint, Don du Dieu Très-Haut, venez en nous.

Esprit-Saint, Source de grâces, venez en nous.

Esprit-Saint, Feu sacré, venez en nous.

Esprit-Saint, Charité ardente, venez en nous.

Esprit-Saint, Onction spirituelle des âmes, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de vérité, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de sagesse et d’intelligence, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de conseil et de force, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de science et de piété, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de crainte du Seigneur, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de grâce et de prière, venez en nous.

Esprit-Saint, Eprit de componction et de confiance, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de douceur et d’humilité, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de paix et de patience, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit de modestie et de pureté, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit consolateur, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit sanctificateur, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit du Seigneur qui remplissez l’univers, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit d’infaillibilité qui dirigez l’Eglise, venez en nous.

Esprit-Saint, Esprit d’adoption des enfants de Dieu, venez en nous.

Esprit-Saint, exaucez-nous.

Esprit-Saint, éclairez nos esprits de votre lumière, exaucez-nous.

Esprit-Saint, enflammez nos cœurs de votre amour, exaucez-nous.

Esprit-Saint, rendez-nous fermes et courageux dans la foi, exaucez-nous.

Esprit-Saint, conduisez-nous dans la voie de vos commandements, exaucez-nous.

Esprit-Saint, faites que nous soyons dociles à vos inspirations, exaucez-nous.

Esprit-Saint, apprenez-nous à priez, et priez vous-même en nous, exaucez-nous.

Esprit-Saint, aidez-nous à nous aimer et à nous supporter les uns les autres, exaucez-nous.

Esprit-Saint, revêtez-nous de charité et de miséricorde pour nos frères, exaucez-nous.

Esprit-Saint, inspirez-nous l’horreur du mal, exaucez-nous.

Esprit-Saint, dirigez-nous dans la pratique du bien, exaucez-nous.

Esprit-Saint, accordez-nous le mérite des vertus, exaucez-nous.

Esprit-Saint, faites-nous persévérer dans la justice, exaucez-nous.

Esprit-Saint, soyez vous-même notre éternelle récompense, exaucez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, envoyez-nous votre Esprit-Saint.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, répandez dans nos âmes les dons du Saint-Esprit.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, donnez-nous l’Eprit de sagesse et de piété.

Esprit-Saint, exaucez-nous, venez en nous.

 

Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles.

Et allumez en eux, le feu de votre divin amour.

Prions : Que votre divin Esprit, Seigneur, nous éclaire, nous embrase et nous purifie ;

Qu’Il nous pénètre de sa céleste rosée et nous rend féconds en bonnes œuvres.

Par notre Seigneur Jésus-Christ votre fils, qui vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit,

Dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 15:01

La "religion musulmane" étant la deuxième "religion" de France,
Il est important de connaître le Coran et les hadiths en comparaison avec la la Bible :

1) Ancien  Testament  :

Alliance de Dieu-Yahweh  avec Noé après le déluge universel, marquée par l'Arc en ciel.
Alliance de Dieu-Yahweh avec Abraham, marquée par la circoncision de tout enfant-mâle né
Alliance de Dieu-Yahweh avec Moïse, marquée par le Buisson ardent et les Tables de la Loi au mont Sinaï.

2) Nouvelle Alliance entre Dieu et les hommes par l'Institution de la Sainte Cène le jeudi Saint, selon les paroles de l'apôtre Paul 
1° épître aux Corinthiens, ch. 11, versets 23-27:

"Car, pour moi, j'ai reçu du Seigneur, ce que je vous ai transmis, savoir, que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, le rompit et dit : [ Prenez et mangez ] ; ceci est mon corps [ qui sera livré ] ; pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi."
De même, après avoir soupé, Il prit le calice et dit: "Ce calice est la nouvelle Alliance en Mon sang; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de Moi."

"Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez ce calice, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'Il vienne.
"C'est pourquoi, celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur."

La messe traditionnelle latine (Messe de Saint Pie V, toujours valide et jamais interdite) c'est la ré-actualisation du sacrifice de la Croix d'une manière non sanglante lors de la "consécration"



3) LIENS POUR CONNAITRE LE CORAN, sans aucun esprit polémique!
Dieu seul convertit les coeurs!

http://site.voila.fr/al-qoran-bible

Sur les origines du Coran, une thèse de doctorat:

http://www.lemessieetsonprophete.com/



LIENS VERS DES SITES CHRETIENS EN ARABE

sites en arabe


 

 

 

 

http://www.baytallah.com/baytallah/links.htm


 

http://st-takla.org/Multimedia/_Multimedia-index_.html


 

http://198.62.75.1/www1/ofm/1god/siti/cattolici.htm


 

http://www.sptechs.com/dir/sites186


 

http://www.maarifa.org/


 

www.copteseurope.info

http://www.alingilalyawmi.org/

 

 

http://www.ennour.net/nafarabic/index.html

http://www.golshan.com/


BLOG:

http://torah-injil-jesus.blog.co.uk






Partager cet article
Repost0
16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 19:36
Je ne veux pas refaire ce que d'autres ont fait excellemment.

Aussi je me contente de vous donner les sites intéressants et conformes à ma pensée.
On ne peut pas comprendre la crise actuelle de la France si on persiste à méconnaitre ce qui s'est passé en Algérie, qui était alors des départements français.

http://alger-roi.fr

http://ecole-dordor.fr

http://lycee-bugeaud.fr

http://tournants-rovigo.fr

http://levacher-dupuch.fr

http://comite.veritas.online.fr

http://veritas.cybermatrice.biz/z_4647/index.asp?page=1

http://www.algerie-francaise.org/

Sur la page d'accueil, vous trouverez la plupart des sites relatifs à l'Algérie.

http://www.tellthechildrenthetruth.com/index.html

http://aval31.free.fr/

Partager cet article
Repost0
6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 18:34
Une prière est indulgenciée lorsque l'Eglise, par la voix de son Magistère, confère une valeur particulière à une prière ou une pratique religieuse.

A 99%, pour obtenir une indulgence partielle ou plénière, il est nécessaire de se confesser et de communier et de prier aux intentions du Souverain Pontife.

Font exception à cette règle:

LE CHEMIN DE CROIX:

Il faut faire une prière  à chaque station en se déplaçant d'une station à l'autre.
Par exemple , un Notre Père et  un je vous salue Marie ou tout autre prière chrétienne.

LA PRIERE :  O BON JESUS chaque VENDREDI DE CAREME

O BON ET TRES DOUX JESUS,

je me prosterne à genoux en votre présence. / Je vous prie et je vous conjure avec toute la ferveur de mon âme, / de daigner graver dans mon cœur / de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, / un vrai repentir de mes péchés, / et une volonté très ferme de m’en corriger, / pendant que je considère en moi-même et que je contemple en esprit vos cinq plaies, / avec une grande affection et une grande douleur, / ayant devant les yeux ces paroles / que le prophète David vous appliquait déjà en les mettant sur vos lèvres, / ô bon Jésus : / « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; / ils ont compté tous mes os. »

Afin de s'unir à la mort de Jésus sur la Croix, vous pouvez terminer votre oraison par cette prière d'union au dernier souffle de Jésus:

O Jésus, vrai Dieu et vrai homme, adorant votre dernier soupir, je vous prie de recevoir le mien. Ignorant actuellement si j’aurai le libre usage de mon intelligence quand je quitterai ce monde, je vous offre, dès maintenant, mon agonie et toutes les douleurs de mon trépas. Vous êtes mon Père et mon Sauveur. Je remets mon âme entre vos mains. Je désire que mon dernier moment soit uni à celui de votre mort, et que le dernier battement de mon cœur soit un acte de pur amour pour vous.

Seigneur mon Dieu, dès aujourd’hui, j’accepte volontiers et justement de votre main, le genre de mort qu’il vous plaira, avec toutes ses douleurs, toutes ses peines et ses angoisses. Ainsi soit-il.


Partager cet article
Repost0
24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 17:54
   LES CONSTITUTIONS   -  LEURS CONSEQUENCES


    Un fait mérite d'être signalé : le soir de ce 4 septembre 1958 où le président du Conseil avait présenté la nouvelle constitution, de nombreux astronomes suivirent dans le ciel l'évolution d'une grandiose aurore boréale. Cette aurore visible tant dans la région parisienne que dans d'autres multiples points de la France a été décrite par de nombreux témoins notant particulièrement un caractère rougeâtre et la présence de faisceaux lumineux en éventail. Après la divulgation de l'opération Argus au printemps 1959 on s'est demandé s'il s'agissait d'une aurore boréale naturelle ou d'une aurore boréale artificielle. En effet l'opération Argus effectuée par l'autorité militaire américaine avait eu lieu le 30 août et aurait pu entraîner des perturbations pendant plusieurs jours.

Pour nous, nous pensons sans pouvoir l'affirmer qu'il pouvait s'agir d'une nuit éclairée analogue à celle du 25 janvier 1938, annonciatrice de la guerre de 1939. Dans cette hypothèse, l'aurore boréale du 4 septembre 1958 serait un avertissement donné à la France sur les conséquences du reniement officiel de la Divinité.

Quoiqu'il en soit, la promulgation au texte constitutionnel eut lieu le 4 octobre 1958 et neuf jours plus tard le 13 octobre 1958 la Très Sainte Vierge donnait un message dont la teneur indiquait clairement une allusion à cet évènement :

« Jamais à aucune époque de l'histoire, on n'a vu pareille levée de boucliers contre Dieu ; jamais aucune génération n'a rompu plus absolument tout pacte avec le ciel. On semble adresser très résolument à Dieu cette audacieuse parole : «Va-t-en ! » Mais, sachez-le, rien ne se fait de grand et de solide si on ne donne à Dieu la place qui lui revient de droit.

« L'origine de vos malheurs est donc dans le refus de reconnaître à Dieu sa souveraineté ».

Cela se passait à Kérizinen dans le Nord du Finistère où la Sainte Vierge apparaissait depuis 1938 donnant des messages axés sur l'union des deux coeurs de Jésus et de Marie. Il s'agissait là d'un approfondissement du sens du revers de la médaille miraculeuse de la rue du Bac.

                            Le 28 avril 1959 la Très Sainte Vierge ajoutait : «La France aura beau déployer ses forces, si l'essentiel lui manque, à savoir Dieu lui-même, tout ce qu'elle pourra entreprendre sera de nouveau compromis. Elle ne sera justifiée, dans ses espoirs les plus légitimes, que si elle retrouve sa vocation de nation chrétienne. A cause des attentions divines dont elle a été et dont elle est toujours l'objet, elle est plus qu'aucune autre nation, coupable d'apostasie. Qu'elle fasse donc de nouveau confiance à Dieu qui lui a tant de fois donné des marques de sa protection !

« Et moi, je l'ai choisie pour être l'escabeau de mes pieds. Combien de fois n'ai-je pas touché son sol, pour que bientôt, et de nouveau, elle fléchisse les genoux devant Dieu et réponde à l'appel divin qui lui a été adressé, en proclamant, dans un grand élan d'amour et de reconnaissance la Royauté de mon Fils, ainsi que lui-même le lui a demandé il y a près de trois siècles ».
(17 juin 1689)

Ainsi la demande de Paray-le-Monial destinée à Louis XIV a été renouvelée une fois de plus. La France s'obstine à n'en pas tenir compte ; d'ailleurs elle n'a pas connu ce rappel. Aussi une nouvelle fois le sang qui a coulé du Divin Coeur est retombé sur le peuple désobéissant. L'Algérie a été perdue le Ier juillet 1962, jour de la fête du précieux sang de Notre-Seigneur par une parodie de scrutin sur une soi-disant autodétermination. Une capitulation complète obligea les uns à fuir, abandonnant leurs biens et leurs tombes et livra les autres, les Européens qui ne purent partir à temps et les populations indigènes fidèles à la France à des tueries atroces.

La signification surnaturelle de la guerre d'Algérie c'est que l'on n'a pas voulu du Christ-Roi et qu'en conséquence le sang du Christ est retombé sur le peuple. Mais, attention, la leçon ne servira à rien si elle n'est pas entendue.

Si l'on ne comprend pas très vite ce qui est arrivé aux européens et aux indigènes d'Algérie, la même situation se reproduira pour toute la France et pour le reste de l'humanité.

Si l'on n'accepte pas la royauté du Sacré-Cœur de Jésus, si l'on n'accepte pas la royauté du coeur douloureux de Marie qui seul peut conduire à Lui, ce sera le règne de Satan. Une fois de plus le prince de ce monde va jeter les nations les unes contre les autres, il mènera le monde au Golgotha comme il y a mené le Fils de Dieu, la Passion s'accomplira, elle va se consommer jusqu'à la fin sur le monde rebelle et insoumis, ce seront des torrents de sang, ce sera :  

L e  d é lu g e  de  s a n g.
 

Le projet de Constitution européenne refuse d’inscrire toute référence chrétienne dans le préambule.

Jean-Paul II rappelait le 16 décembre 2002 : « On ne peut pas oublier que c’est la négation de Dieu et de ses commandements qui ont créé, au siècle passé, la tyrannie des idoles exprimée dans la glorification d’une race, d’une classe, du PARTI (communiste), de l’Etat ou de la Nation. » (…) « Si l’on supprime les droits de Dieu, les droits de l’homme ne sont plus respectés. »  « Une culture qui refuse de se référer à Dieu perd son âme en même temps que son orientation, devenant une culture de mort. » Jean-Paul II, 1° janvier 2001. http://cfjd.free.fr

« A quelque religion, à quelque gouvernement, à quelque rang de la société civile que vous appartenez, si le JACOBINISME l’emporte, si les projets, les serments de la SECTE s’accomplissent, c’en est fait de votre religion, de vos propriétés et de vos magistrats. Vos richesses, vos champs, vos maisons, jusqu’à vos chaumières, jusqu’à vos enfants tout cesse d’être à vous. Vous avez cru la Révolution terminée en France. Et la Révolution en France n’est qu’un premier essai des Jacobins.  Et les vœux, les serments, les conspirations du Jacobinisme s’étendent sur l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, sur toutes les Nations comme la Nation  Française. » (Mémoires pour servir l’Histoire du Jacobinisme – 1797 de l’abbé BARRUEL)

« La Société des Jacobins qui a été le grand auteur de la ‘Révolution française’ n’était pour ainsi parler, que l’aspect extérieur de la Loge maçonnique. Ce qu’ont fait les Jacobins pendant les cinq immortelles années de 1789 à 1794, nous pouvons et nous devons les refaire si le danger revient, et le danger écarté, la même œuvre nous sollicite, car le progrès, c’est nous et ce ne peut être que nous. »

« Ainsi la faillite avouée par tous de ce qui est appelé la Terreur, les massacres, les ignominies de 1789 deviennent les « cinq immortelles années » et ils les referont si le danger revient. »
(J. Marquès–Rivière, ‘La Trahison spirituelle de la F.°.M.°.»

 « La Révolution est un art » écrit Oldstock Ryder dans « The Great Conspiracy), mais les révolutionnaires voudraient nous faire croire que c’est un cataclysme naturel, aussi inévitable qu’une éruption volcanique, une explosion spontanée de révolte populaire contre des maux insupportables… L’art de la Révolution est celui par lequel une petite minorité très organisée (ex. Les Loges – Networking, le travail des loges en réseau) force une grande majorité réticente mais inorganisée à accepter le renversement de l’Etat et la dictature de quelques agitateurs professionnels, qui s’emparent du pouvoir au nom du peuple. La méthode restera la même aujourd’hui que ce qu’elle était en 1789-93 »

Voici la conclusion du Worldview 84 « Il est devenu clair que nous avons désormais une Economie Mondiale, et qu’il nous faut un Gouvernement Mondial doté d’assez de pouvoir pour la réguler. »

    Depuis la Conjuration des Illuminés de Bavière (Illuminati, secte fondée par Weishaupt) toutes ces révolutions laissent voir un chef d’orchestre d’une capacité et intelligence très supérieure à l’homme : SATAN lui-même qu’adorent et servent les membres des hautes sectes dirigeantes. Le but fondamental est de préparer le règne de :

l’ANTECHRIST.  

Apocalypse, 13, 7  et 18

.
Partager cet article
Repost0
24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 17:47

LE DELUGE DE FEU

Espérons que la France sortira de sa myopie
 et des ténèbres de son esprit
et qu'elle se souviendra du

PACTE DE REIMS et de son BAPTEME  - (NOEL 496)

Le Coeur de Marie nous a déjà sauvé. Il nous sauvera encore si l'on reconnaît sa royauté : c'est du péché originel que proviennent tous nos maux, l'Immaculée Conception de Marie est la seule source par laquelle peuvent se répandre les grâces spirituelles et temporelles. Le Coeur de Marie doit être invoqué sous son titre de douloureux. L'Immaculée Conception est un privilège acquis à la Très Sainte Vierge par les souffrances du Christ, ses douleurs ont été l'effet de sa participation à la Passion, elles furent le résultat de sa volonté propre. C'est par la réparation des souffrances de Marie, que l'on peut le mieux obtenir les trésors qui découlent de Son Immaculée Conception.

La seule réalité qui compte, ce n'est pas ce qui constitue le principal des préoccupations de l'heure présente, ce n'est pas la course effrénée des salaires et des prix, ce ne sont pas les partis politiques, ce ne sont pas les tanks et les avions soviétiques, ce n'est pas non plus la désintégration de l'atome.

La vraie réalité, c'est l'amour douloureux du Coeur d'un Dieu et du Coeur d'une Mère, brisés l'un par l'autre à un degré incommensurable il y a deux millénaires.

     On n'a pu trouver jusqu'ici le moyen d'éviter la longue suite des malheurs qui se sont abattus sur nous. Tout ce qui a été fait s'est révélé insuffisant. On dirait qu'il y a quelque chose dans l'âme humaine qui arrête la miséricorde de Dieu, quelque chose qui s'interpose entre la supplication de l'homme et la volonté divine. Un pèlerinage pour la paix se terminait à Lourdes en 1914, quand la guerre a éclaté, un autre encore en 1939 dans les mêmes conditions. En 1946, était fêté le centenaire de Notre-Dame de La Salette. Toutes ces manifestations n'ont pas suffi. En 1846, Notre-Dame des sept douleurs avait demandé à Son peuple de se soumettre, cent ans après il ne s'est pas soumis. Elle tend encore en vain le Coeur de Son Fils auquel Elle est prête à redire les prières qui lui seront adressées.

Parce que le peuple n'a pas obéi, dans la nuit du vendredi de la Passion - la première fête de Notre-Dame des sept douleurs qui a suivi le centenaire de l'apparition - le 28 mars 1947, une pluie de cendres rougeâtres s'est abattue sur le sud-est de la France, région de La Salette, dans les départements de l'Isère, de la Savoie, de la Drôme, donnant aux villes, aux montagnes et aux plaines un aspect de désolation. En certaines régions ces cendres se sont mêlées à la pluie pour former une pluie de boue, une pluie de sang.

Cet événement a pu être interprété comme un phénomène physique facilement explicable. Les nuages peuvent transporter sur les Alpes du sable rouge du Sahara. D'autres y ont vu un présage funeste. L'explication physique peut être vraie, cela n'empêche pas d'en chercher une autre. Le physique et le surnaturel peuvent s'ajouter l'un à l'autre sans se contredire.

Au pied du banc de pierres où la Dame s'était assise en 1846, se trouvait une source qui ne coulait jamais en été. Depuis l'apparition, elle n'a jamais cessé de couler. Elle a jailli à l'endroit où Notre-Dame a pleuré. Peut-on nier que ce sont les larmes de la Mère des douleurs qui ont alimenté la source ? Depuis plus de cent ans, Elle pleure sur la montagne. De même que Ses pleurs ont fait jadis jaillir une source, de même ils font maintenant surgir du sang. Voilà en effet qu'une pluie de sang s'est répandue aux alentours, c'est qu'Elle pleure aujourd'hui des larmes de sang.

Le temps passe, le moment approche où Son Fils va frapper. Cette fois Elle ne pourra plus le retenir et son bras retombera jusqu'au bout. Ces cendres rougeâtres répandues sur les montagnes sont l'image du sang qui sera répandu parce que les avertissements de la Mère de Dieu n'ont pas été écoutés. Une fois encore, une nouvelle fois elle a rappelé que si son peuple ne se soumettait pas au coeur de son Fils, le sang qui a coulé de ce Divin Coeur, le sang répandu sur le calvaire allait retomber sur le peuple désobéissant.

C'est sur l'Algérie qu'il est d'abord retombé. Dans la première édition de cet ouvrage, parue en 1953, parlant de la Constitution de 1946 promulguée le jour de la fête du Christ-Roi, nous écrivions « La première tâche, la plus urgente à accomplir est de débarrasser la France de cette Constitution maudite. Le reniement de Dieu ne peut que lui porter malheur ». Le malheur a commencé dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, nuit qui a suivi la fête du Christ-Roi. Cette nuit là en Algérie un Caïd et un ménage d'instituteurs furent assassinés par une poignée de pillards et d'égorgeurs. Ce fut le prélude de la guerre d'Algérie. Au début l'effectif des premiers commandos était peu élevé. Le problème se réduisait à éliminer des bandes qui semaient la terreur dans la population, mais la volonté d'étouffer la rébellion a manqué et la situation s'est aggravée dans les années qui suivirent jusqu'à la date historique du 13 mai 1958. C'était le jour anniversaire de la première apparition de Fatima dans l'année du centenaire de Lourdes. Les événements du 13 mai 1958 tels qu'ils ont commencé auraient pu tourner par la suite tout autrement qu'ils ont continué. Les premiers qui à cette date sont descendus dans la rue tant à Alger qu'à Bône étaient des européens exaspérés par les tergiversations de la métropole ; ils ont commencé par démolir les boutiques des musulmans. S'il y avait un complot en gestation l'impréparation était totale.

Comment cela a-t-il tourné en une explosion de fraternité ? Ce même jour à Fatima, la Vierge du Rosaire était suppliée par plusieurs centaines de milliers de pèlerins qui priaient précisément pour la France.

Hélas ! Au lieu d'entraîner par la suite une intensification de prières, les évènements du 13 mai n'ont abouti qu'à un changement politique. Dans le projet de Constitution présenté le 4 septembre 1958, à Paris place de la république, l'article 2 déclare : « La France est  une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

(Démocratie a pour synonyme et fondement : Franc-maçonnerie)

Rien n'est changé au vice essentiel de la Constitution précédente. L'emploi de l'expression «respect des croyances» a donné à penser que le terme de laïcité ne recouvrait pas et ne pouvait plus jamais recouvrir un laïcisme agressif et injuste. Il n'en reste pas moins que la Ve république comme sa devancière ignore Dieu et le Christ. Ce que nous avons dit au sujet de la constitution de 1946 peut donc s'appliquer exactement à celle de 1958. Le reniement de Dieu est identique, identiques sont les dangers qu'elles font courir. Quant aux autres dispositions nous n'avons pas à en traiter ici, d'ailleurs elles ont été constamment violées.

La V° République = les cinq plaies du Christ sur la Croix

Partager cet article
Repost0
24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 17:39

ENTRETIEN DE Mgr PIE

avec l'EMPEREUR NAPOLEON III

le 15 Mars 1856

 

            Dans une entrevue mémorable, avec un courage apostolique digne du Christ-Roi, Mgr Pie donna au prince une leçon de droit chrétien :

            C'était donc en 1856, le 15 mars. A l'empereur qui se flattait d'avoir fait pour la religion plus que la Restauration elle-même, il répondit : " Je m'empresse de rendre justice aux religieuses dispositions de votre Majesté et je sais reconnaître, Sire, les services qu'elle a rendus à Rome et à l'Eglise, particulièrement dans les premières années de son gouvernement. Peut-être la Restauration n'a-t-elle pas fait plus que vous ? Mais laissez-moi ajouter que ni la Restauration ni vous, n'avez fait pour Dieu ce qu'il fallait faire, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez relevé son trône, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques, parce que l'évangile social dont s'inspire l'Etat est encore la déclaration des droits de l'homme, laquelle n'est autre chose, Sire, que la négation formelle des droits de Dieu.

" Or, c'est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n'est pas pour autre chose que Notre Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l'enseignement, en dirigeant les conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés.

Partout où Jésus-Christ n'exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence.

" Or, j'ai le devoir de vous dire qu'Il ne règne pas parmi nous et que notre Constitution n'est pas, loin de là, celle d'un Etat chrétien et catholique. Notre droit public établit bien que la religion catholique est celle de la majorité des Français, mais il ajoute que les autres cultes ont droit à une égale protection. N'est-ce pas proclamer équivalemment que la constitution protège pareillement la vérité et l'erreur ? Eh bien ! Sire, savez-vous ce que Jésus-Christ répond aux gouvernements qui se rendent coupables d'une telle contradiction ? Jésus-Christ, Roi du ciel et de la terre leur répond : " Et Moi aussi, gouvernements qui vous succédez en vous renversant les uns les autres, Moi aussi je vous accorde une égale protection. J'ai accordé la même protection aux Bourbons, la même protection à Louis-Philippe, la même protection à la République et à vous aussi la même protection vous sera accordée. "

L'empereur arrêta l'évêque : " Mais encore, croyez-vous que l'époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d'établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? "

" Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m'objectent que le moment n'est pas venu, je n'ai qu'à m'incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis EVEQUE, et comme évêque, je leur réponds :

" Le moment n'est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien ! alors le moment n'est pas venu pour les gouvernements de durer "

(extrait de : La Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ d'après le Card. Pie. Ed. de Chiré-86190 -CHIRE )

" Car un petit enfant nous est né, un fils nous est donné. La souveraineté repose sur son épaule, et il se nomme : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de la Paix." ( Isaïe IX, 5 )

Cette souveraineté est l'exercice de l'Autorité divine, Autorité qui, seule, a un pouvoir absolu et infaillible. C'est la notion théologique du souverain bien qui est Dieu lui-même. Il s'exerce sur l'homme et pour le bien de l'homme. C'est en ce sens seulement que Notre Seigneur Jésus-Christ sert l'homme pour le sauver, car l'homme n'a pas à se servir de Dieu, mais à Le servir.
 

            Mais alors, la REVOLUTION, qu'est-ce que c'est ? Citons Mgr GAUME :

" Si, arrachant son masque, vous lui demandez (à la Révolution) : qui es-tu ? elle vous dira : " Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme…ni l'émeute…ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l'incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent.

Je suis la haine de tout ordre que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l'homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l'homme à sa place. Voilà pourquoi je m'appelle Révolution, c'est-à-dire renversement."

C'est SATAN, l'ange déchu qui a entraîné EVE et ADAM, qui veut la perte de l'humanité et prendre la place du CHRIST. (extrait de : Pour qu'Il règne de Jean Ousset - Ed.DMM )

Concluons avec Saint Jean, ch 3,v.16-17 :" Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils Unique afin que tous ceux qui croient en Lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la Vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde non pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui."
 

CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens